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leblogdecendra2
27 octobre 2007

A TOUTES LES SAUCES

DJsocialo_mixer

Regardez bien cette image, car elle ne peut exister dans la réalité.  on pourrait, le faire et le refaire, ça donnerait plutôt cette image-là :

5_piste_faible_copie

Deux discours bien différents, deux chemins en parallèles discordances... Le journal Libération n'est pas tendre avec nous, et pourquoi le serait-il ?

"Privée de son meilleur argument, la gauche en rajoute, jouant suicide mode d’emploi. Prenez deux Patrick, jetez-les l’un contre l’autre, et vous faites rigoler toute la droite. Patrick Allemand est la tête de liste officielle du PS ; Patrick Mottard, qui se voyait en «candidat naturel, légitime», part en dissidence. C’est la guerre des deux Patrick, où plus rien ne compte que le désir d’éliminer l’autre. Chaque Patrick sait où ça finira : dans le mur. Pour gagner, dans une ville où «le rapport droite-gauche, c’est deux tiers-un tiers», comme le rappelle Mottard, se diviser, c’est perdre, et c’est la tactique de la gauche."

Mais la question, sempiternelle, à se taper la tête contre un mur, justement, c'est qui devait être le candidat, et cette question sinon primordiale mais du moins vitale : si, se diviser, c'est la tactique de la gauche, qui a divisé, dans l'histoire ? La faute à la gauche donc, si Mottard ne fait plus partie de l'histoire du PS ?

"Pourtant, elle aurait des arguments à faire valoir, face à Estrosi. A 52 ans, l’ancien champion moto qui suce la roue de Sarkozy se campe en candidat de «la rupture», après les années Peyrat. Pour donner corps au «changement», Estrosi décrit «une ville qui s’est perdue», qui vit «l’espérance du sursaut, du renouveau», et rêverait d’un maire «ouvert aux autres, à la différence, à ceux qui ne pensent pas comme lui» : l’anti-Peyrat."

C. Estrosi qui soutenait Peyrat, et le système qu'il dénonce est un système dans lequel il est né, a grandi, a muri... Il ne constitue en aucun cas une rupture réelle, et, même candidat soutenu par Sarkozy, les élections municipales ont ceci de particulier qu'elles donnent avant tout la primeur au personnage. On l'a vu, ces derniers mois, toutes les manœuvres de la droite pour soutenir C. Estrosi, le chemin de préparation du terrain, jusqu'à ce fameux sondage commandité par l'UMP pour finalement assoir la candidature d'Estrosi. Donné à 50%. Comment peut-on créditer un tel sondage de crédibilité quand il est commandité par l'UMP, et que l'échantillonnage est de 600 personnes. Tout ceci montre que la victoire de Christian Estrosi n'est pas si flagrante que cela.

Mais, personnellement, je trouve cela bien beau pour les communistes, de faire la morale aux socialistes, quand on voit les scores réalisés par ces derniers lors des dernières élections. En chute libre depuis un certain temps, non pas par manque de convictions, non, je pense plutôt que leurs idéaux ne sont plus en adéquation avec la société actuelle. Je crains que, s'ils ne veulent de l'alliance traditionnelle, ils se retrouvent définitivement au pilori.

Patrick Mottard a voulu créer "Nice autrement", et, tous ceux qui voudront faire partie de la liste devront respecter une charte, veillant scrupuleusement au... devinez-quoi (?) non cumul des mandats, et afficher la transparence de leurs revenus et patrimoines. Est-ce que Patrick Mottard pourrait jouer, déjà à la transparence d'une de ses "appartenances" ? Tout comme son co-listier PL ? C'est quoi cette bidonnerie à la fin ? Patrick Mottard pense pouvoir gérer Nice autrement ? Comment croyez-vous qu'il ait réuni tant de voix en 2001 ? Comment croyez-vous que cela fonctionnera en 2008, s'il était à la tête de Nice ? Pourquoi croyez-vous qu'il la désire tant ?

"Le centriste Rudy Salles est prêt à remballer sa propre candidature : «Nos électeurs ne comprendraient pas qu’on s’affronte», dit le député du Nouveau Centre qui, comme prix de sa reddition, négocie la future présidence de la communauté urbaine. Il ne reste plus qu’à convaincre Peyrat. C’est le boulot de Nicolas…"

Ce que je remarque à peine, c'est que Libération donne surtout la parole à Mottard, et pas à Allemand... Et qu'on m'accuse moi, de prendre position !

Alors, qu'est-ce qu'on fait, dans ce marasme glauque d'un parti socialiste à la recherche de lui-même ? On se donne des coups de fouets, on s'auto flagelle ? On quitte le navire ?

On baisse les bras en se disant qu'Estrosi passera, quoi qu'il en soit ? C'est un peu facile de se dire que le socialisme est dans un marasme tel qu'il n'en vaut plus le coup, qu'il va imploser. Il y en a qui disent que ça ne vient pas d'en haut. Il y en a qui tape sur de l'Allemand comme on pourrait taper sur tout système qui nous dérange. Parce qu'il n'a pas voulu céder la place.

Ce qui est certain, c'est que pour vivre Nice autrement, il faudrait déjà vivre la politique d'en dedans, car si chaque électeur y mettait son grain de sel, s'impliquait un peu plus, la politique pourrait être autrement. Hélas, la politique reste néanmoins une profession, devant savoir allier les talents de politiciens non professionnels afin de traiter des dossiers non politiques, et de politiciens professionnels afin de les mettre en œuvre.

La politique n'est pas un roman à deux sous. Mais, nous, électeurs, hélas noyés dans un quotidien difficile que ces mêmes politiciens nous entretiennent, sommes loin de pouvoir participer activement à cette vie "élitique" où les réalités du quotidien ne sont que des images sur papier glacé ou des mots sur papier relié.

Alors, même si je ne suis pas rat, je ne quitterai pas le navire. Mais y aura-t-il des escales ?

Donc, à la sauce partisane... ça donne cela :

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Attention ça pique !


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