12.30%
C'est le taux de présence, pour le vote de la franchise médicale, à l'assemblée nationale... Mis à part le fait que je n'ai pas le chiffre d'abstention, s'il y en avait un.
Si l'on compte les deux groupes qui composent la majorité présidentielle (j'y inclue l'UDF), ce sont donc 11.34% de leurs voix exprimées, et, sur le nombre total de députés, 7.62% pour la franchise.
Pour le groupe d'opposition, c'est à 15.88% de voix de leur groupe qu'ils se sont exprimés.
Sur le total donc, 12.30% se sont exprimés quant à la franchise médicale.
Quand la démocratie parle... Ce sera donc, avec 7.62% des représentants de la France que la franchise médicale va être instaurée.
Formidable.
Les députés votent les franchises médicales
PARIS (Reuters) - Les députés, qui poursuivaient dans la
nuit de vendredi à samedi l'examen du projet de loi de financement de la
Sécurité sociale (PLFSS) pour 2008, ont adopté l'article instaurant des
franchises médicales.
Après un long débat, l'Assemblée a voté par 44 voix contre
27 l'article qui prévoit la mise en place, à partir du 1er janvier 2008, de
franchises médicales, c'est-à-dire le non-remboursement de 50 centimes sur les
médicaments et les actes paramédicaux et de 2 euros sur les transports en
ambulance ou en taxi, le tout étant plafonné à 50 euros par an.
Sont exonérés de ces franchises les bénéficiaires de la
couverture maladie universelle (CMU), les femmes enceintes et les enfants
mineurs.
La gauche a vivement dénoncé ces mesures. "L'institution d'une franchise médicale revient à rompre avec le principe de solidarité et ne répond à aucune logique de responsabilisation des patients", a dit la communiste Jacqueline Fraysse.
"Ces mesures, qui s'apparentent à une taxe sur les
malades, sont contraires au principe de solidarité sur lequel repose notre
système de protection sociale", a affirmé pour sa part le socialiste
Jean-Marie Le Guen.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a affirmé que
ces franchises étaient destinées "à donner un coup d'accélérateur"
aux plans de lutte contre le cancer, la maladie d'Alzheimer et les soins
palliatifs.
L'examen du PLFSS, qui a pris du retard, s'achèvera
finalement lundi et non pas samedi comme initialement prévu. Le gouvernement,
avec l'accord de tous les groupes, a décidé de suspendre les travaux dans la
nuit de vendredi à samedi et de les reprendre lundi à 18h00.
Les députés, a-t-il été confirmé, se prononceront mardi
par un vote solennel sur l'ensemble de ce projet de loi que le Sénat examinera
à son tour à partir du 12 novembre.