MODEM : QUELLE OUVERTURE ?
Sondage: Bayrou en tête des personnalités que les Français
voudraient voir entrer au gouvernement
PARIS - François Bayrou arrive en tête des personnalités
"d'ouverture" que les Français souhaiteraient voir entrer
prochainement au gouvernement, selon un sondage Ifop que publie "Paris
Match" cette semaine.
Le fondateur du MoDem est cité par 52% des sondés et 31%
le citent en premier (les sondés pouvant donner deux réponses). Il devance
l'ancien ministre socialiste Jack Lang, cité par 44% au total, et qui est cité
en premier par 27% et l'ancien ministre de Lionel Jospin Claude Allègre (21%,
13%).
Suivent l'ex-ministre et écologiste Corinne Lepage (20%,
6%), l'ancien ministre de François Mitterrand Hubert Védrine (12%, 6%), son
ancien conseiller Jacques Attali (12%, 4%), l'ancien ministre socialiste Michel
Charasse (9%, 3%), le député socialiste Manuel Valls (6%, 2%) et l'ancien
porte-parole de Ségolène Royal durant la présidentielle Julien Dray (5%, 2%).
- sondage Ifop réalisé par téléphone les 4 et 5 octobre auprès
d'un échantillon national représentatif de 1.007 personnes âgées de 18 ans et
plus, constitué selon la méthode des quotas. AP
Cavada (UDF-Modem) n'exclut pas d'entrer au gouvernement
PARIS (AFP) - Le député européen Jean-Marie Cavada
(UDF-Modem) n'a pas exclu vendredi de rejoindre le gouvernement de Nicolas
Sarkozy, tout en précisant qu'il faudrait "voir dans quelles conditions"
une telle entrée pourrait avoir lieu.
Alors que son nom a été cité pour être tête de liste UMP
aux municipales à Paris, M. Cavada s'est dit, sur Canal+, "plutôt
pas" intéressé par une candidature à ce scrutin. "Moi, je suis là où
je suis, déjà que j'ai à peine trois ans de vie centriste, j'ai pas envie
d'aller me rebaptiser ailleurs".
"Je ne me sens pas réellement l'homme d'une situation
municipale", a-t-il ajouté, avouant ne pas avoir "une idée très
précise de ce qu'il faut faire dans tel ou tel arrondissement".
M. Cavada a affirmé que "personne ne (lui) a proposé
d'intégrer le gouvernement depuis le 2e tour de la présidentielle".
Mais comme on lui demandait s'il était intéressé par un
poste ministériel, il a répondu : "Il faut voir un peu dans quelles
conditions". "Je ne vais pas changer les options qui m'ont amené vers
le centre et notamment le centre-gauche", a-t-il nuancé.
Selon lui, le président Nicolas Sarkozy, "très
astucieusement, applique ce que peut-être il avait dans la tête, mais qu'en
tout cas" le leader du Modem François Bayrou "avait dit publiquement
dans sa campagne". L'eurodéputé a toutefois regretté "une confusion,
un élargissement des fonctions, des étiquettes politiques extraordinairement
bizarre". "On ne sait plus qui défend quel point de vue, à
l'exception probablement de Martin Hirsch qui visiblement n'est pas décidé à
bouger, à changer son socle de valeurs.