DOMINIQUE STRAUSS-KAHN ELU AU FMI
Dominique Strauss-Kahn veut "réformer sans tarder" le FMI
PARIS (Reuters) - Elu vendredi à Washington à la tête du
Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn déclare qu'il
souhaite "réformer sans tarder" l'institution créée en 1944.
"C'est pour moi une joie, un honneur et une
responsabilité", explique l'ancien ministre français de l'Economie dans un
communiqué reçu à Paris.
"Fort de la puissante légitimité que me donne le très
large soutien dont j'ai bénéficié, notamment dans les pays émergents et les
pays à bas revenus, je suis déterminé à engager sans tarder les réformes dont
le FMI a besoin pour mettre la stabilité financière au service des peuples en
favorisant la croissance et l'emploi", dit-il.
"Je veux remercier Jean-Claude Juncker, grâce à qui tout a commencé; Nicolas Sarkozy, qui au nom de la France a appuyé avec force ma candidature; les ministres de l'Union Européenne qui m'ont fait confiance et plus largement tous ceux qui m'ont apporté leur voix", ajoute Dominique Strauss-Kahn.
Lire le communiqué de presse.
Qu'est-ce que le Fonds monétaire international ?
Le Fonds monétaire international — connu également sous le
nom de «FMI» ou «Fonds» — a vu le jour en juillet 1944, à une conférence des
Nations Unies qui s'est tenue à Bretton Woods (New Hampshire, États–Unis). Les
45 gouvernements alors représentés voulaient établir un cadre de
coopération économique conçu pour prévenir le retour aux politiques économiques
désastreuses qui avaient contribué à la Grande Dépression des années 30.
Le FMI en chiffres
Nombre de pays membres : 185 pays.
Services du FMI : 2.716 employés environ,
originaires de 165 pays
Total des quotes-parts : 317 milliards de
dollars EU (au 31 juillet 2006)
Encours des prêts : 28 milliards de dollars EU à
74 pays, dont 6 milliards de dollars à des conditions
concessionnelles à 56 pays (au 31 juillet 2006)
Assistance technique : 429,2 personnes-années
durant l'exercice 2006
Consultations achevées au titre de la surveillance : 128 pays au cours de l'exercice 2006, avec la publication volontaire des rapports des services du FMI pour 122 pays
Lire, la suite.
Donc, nous ne remercierons pas Nicolas Sarkozy et Jean-Claude Juncker (Andrée, tu avais raison !) de nous avoir privé d'un "présidentiable" de qualité... Oui, je dois l'avouer... Je n'aime guère le terme employé par DSK de légitimité, terme qui commence, légèrement, à m'agacer...
Lire l'article de l'Express.