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leblogdecendra2
21 janvier 2008

IL RESTE DES REVES

CheminLa vie va, toutes mes richesses acquises lors de ma vie (loin d'être finie j'espère !), me servent aujourd'hui, et, c'est le coeur serré, que j'avance. Ce qui est dur, c'est d'être soi-même, contre vents et marées, garder ce qui fait de vous une personne unique et que si peu de personnes savent entr'apercevoir. Heureusement, ces personnes existent.
Heureusement, j'ai toujours croisé des personnes qui, malgré le mal qu'elles m'ont fait, m'ont aussi aidée à m'enrichir, sur le plan spirituel, de mon développement intrinsèque, de mon être.
Alors, c'est une étape de ma vie où je sens que je dois relire les mémoires de Barbara publiées après sa mort, mémoires interrompues...
Car, dans ce qui est écrit, il y a des choses qui me ressemblent. Des choses de sa vie, de sa sensibilité. Il était un piano noir... Et mes mains se baladent sur les touches d'ébène et d'ivoire.. Mes mots, c'est mon coeur qui les égrène. Les notes sont les rythmes de son pouls qui battent à mes tempes...

L'aigle noir...
(clic pour écouter)

Mes mots à moi :

Il y a l’amour, il y a la haine
Il y a la vie, il y a la peine
Des mots perdus dans la brume des jours
Et des pas qui se perdent dans la nuit
Il y a les rêves, il y a l’envie
Il y a des gens pour barrer la route, toujours,
Et puis, plus loin, quand on cherche dans son cœur
Il y a l’amour, il y a la haine
Et tout ce qu’on peut déchirer,
Les yeux griffés par la gêne,
Les mains qui tremblent non pas de peur
Mais prêtes à désespérer.

Il y a la vie, il y a la peine
Des corps tordus de chagrin
Plus haut l’âme incertaine
Et des rêves, des rêves de matin

L’enfant qui tremble la femme qui pleure
Et s’apercevoir que l’amour n’est pas comme on vous le dit
L’enfant qui dit « change d’heure, change d’heure ! »
Et la femme qui s’élève, contre tous, rebelle contre la vie
Contre ceux qui lui disent qu’elle est droite
Qu’il n’existe qu’un seul chemin
Qu’il n’existe qu’un seul Dieu, qu’un seul matin
Que les rues sont étroites

La femme entend chanter celle
Dont l’histoire pourrait lui ressembler
Et l’enfant murmure : « Tu es belle, tu es belle »
Car c’est on cœur qui guide tes pas, bousculés
Heureusement les pleurs ne sont là que pour soulager
Il lui reste des rêves, il lui reste l’envie
Tête penchée sur des roses au toucher de soie
Les yeux dans la nuit
Il lui reste son cœur, il lui reste ses choix
Et des mots doux murmurés
Et l’ivresse de sa vie qu’elle conte
Sans compter
De sa voix

CENDRA

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