LES NOUVELLES OLYMPIADES
Ben voilà, le premier sondage, et, je n'en étais pas si loin. Même si
je n'avais pas exprimé mes pensées publiquement, et que, donc, je ne
peux rien prouver, c'est à peu près ce que j'avais "pressenti", du
moins pour Mottard, que pas mal sous estimait, et, pour la droite, les
pourcentages restent à peu près fidèles aux législatives, sauf un deçà
en dessous pour C. Estrosi, car, comme je l'avais dit, l'effet de la
vague bleue s'estompe un peu, et l'effet "tram" garde un peu de sa
vigueur malgré tout.
Donc, cela donne :
- 50% pour C. Estrosi,
- 10% pour J. Peyrat,
- 15% pour P. Allemand,
- 10% pour P. Mottard,
- 5% pour R. Salles
- 4% pour le FN
En cas de non candidature de C. Estrosi, Peyrat ne ferait que 41%, et cela resterait un chiffre très optimiste, selon moi.
On peut se poser les questions suivantes désormais :
- La candidature Estrosi ne devrait plus faire aucun doute
-
S'il ne devait pas se présenter, le deuxième tour serait des plus
chauds, mais en faveur de qui ? Et, est-ce que Salles rejoindrait
Peyrat ?
S'il y a une question qui ne doit pas poser de doutes,
c'est la division de la gauche, et ce, grâce à Patrick Mottard qui, en
créant sa liste dissidente, s'approprie des voix qui, selon une
certaine logique, se seraient reportées sur la liste de Patrick
Allemand.
On peut se dire, dans ce cas de figure que, ce qui compte
pour P. Mottard, c'est d'être présent sur le devant de la scène, non
pas de faire gagner la gauche. Ces premiers chiffres confirment
également le fait qu'il n'aurait pas fait le "fameux" rassemblement
pour lequel il prétend être le légitime candidat. Cela vient peut-être
du fait qu'il ne représente aucune étiquette, même si on le "tague" de
celle du PS, dont il n'est plus la figure.
Ces chiffres sont loin d'être totalement représentatifs pour les listes
de gauche car je ne suis pas sure que les électeurs connaissent
vraiment toutes les composantes de cette liste.
Si j'ai bien compris le fonctionnement
de ce mode de scrutin, chacun des deux candidats de gauche auraient une
représentation au conseil municipal mais si minime qu'elles n'auraient
aucun poids si l'on considère les divisions entre les deux Patrick.
Et
c'est bien dommage. Pourquoi ? Parce si même la droite reste largement
majoritaire, il n'est pas forcé (et même douteux) que Peyrat avancerait
sur le chemin que tracerait C. Estrosi. Rentrer dans les rangs alors
qu'il n'a pas arrêté de se faire rabroué par tout le monde et qu'il
s'estime plus que légitime ? Pas sûr, mais pas incertain.
Alors,
que reste-t-il à la gauche ? La force, pendant ces 6 prochains mois de
convaincre. Un programme qui réconcilierait les Niçois(es) avec une
politique qu'ils ne supportent plus. Comment faire quand une certaine
confusion règne au niveau des électeurs quant à l'appartenance ou non
de P. Mottard au parti socialiste.
Mais est-ce que l'étiquette doit
prendre le pas sur le programme ? Non. Alors, il s'agira de présenter
une réelle liste d'ouverture, ouverte aux compétences, un programme
ambitieux et viable.
La vague bleue peut encore perdre de sa
force. Il appartient également aux instances nationales du parti
socialiste de se rassembler et de montrer qu'ils peuvent être autre
chose qu'une force d'opposition, mais une force, tout simplement, avec
des projets concrets pour une France qui ne nous fasse pas honte, comme
celle qu'est en train de construire N. Sarkozy.
A noter quand même que si C. Estrosi était seul à se présenter à droite, il réunirait 58% de l'électorat.